

Né à Paris en 1952, Jean-Marie Kerwich, poète itinérant né dans une famille de Gitans piémontais, est l'auteur de "l'Ange qui boîte" (Temps qu'il fait). Il a passé son enfance au Canada, sous la neige ensevelissant la caravane familiale. A Paris, ses parents, amis de Django Reinhardt, présentaient des chiens savants dans les cinémas ou sur les places publiques.
"L'arrière-grand-père de Jean-Marie Kerwich arrive à cheval de Hongrie en 1786. Il vit en France puis en Algérie où il vole un linceul par jour. Des linceuls cousus il fait un chapiteau. Puis il continue sa cavalcade, traverse le temps, la mort, jette devant la caravane de Jean-Marie des dizaines de linceuls qui deviennent des dizaines de pages blanches sur lesquelles s'écrivent les visions extatiques de «l'Evangile du Gitan». La poésie est le Christ du langage. Un texte par page, à chaque fois un clou en or dans la main divine du réel.
Jean-Marie Kerwich a longtemps vécu dans le cirque de ses parents. Les coups ont ouvert son âme à toutes les compassions. La pauvreté lui a légué ses ronces. Pour gagner sa vie il a craché du feu, jonglé dans les cirques qui inquiètent les enfants et dans les cabarets où s'endorment les diables." (Christian Bobin)
Source : nouvel obs


Générique début : The soulful piano of Junior Mance-extrait
Django Rheinardt-les yeux noirs
Opa Tsupa-Les deux guitares
Barcelona Gypsy Klezmer Orchestra-Djelem djelem
Les Négresses Vertes-Bodega
Chavela Vargas-La llorona
Générique fin : Billie Holiday-Blue Moon