

Biographie :
Henri Michaux est un poète belge naturalisé français, né à Namur, le 24/05/1899 et Mort à Paris , le 19/10/1984...
En 1919, il abandonne des études de médecine pour devenir matelot, et exerce par la suite divers métiers. Il découvre alors l’œuvre de Lautréamont qui l'incite à écrire.
Il s'installe en 1924 à Paris et publie "Qui je fus". Il fait alors de nombreux voyages: en Asie, en Amérique du Sud. Au cours d'un périple en Inde, il découvre les effets de la magie, qu'il assimile au processus de la création littéraire. La littérature n' est pas pour Michaux une représentation de ses fantasmes ou un simple divertissement, mais une véritable expérience vécue.
Il travaille aussi le dessin qui lui apparaît comme plus libérateur, sans l'obstacle des mots chargés de tout un contenu qui fausse la signification qu'ils devraient avoir. Mais pour parvenir à l'exploration intégrale de ses " propriétés " (les espaces du dedans) et tenter de se débarrasser, le plus possible, des contraintes du dehors, il utilise des drogues. Il s'aperçoit que ce procédé n'est qu'un misérable miracle et abandonne ses tentatives. Jusqu'au bout, Michaux poursuivra inlassablement la recherche d'un équilibre qui ne s'établisse pas au prix de la négation de soi.
L'une de ses citations les plus connues est : « Un jour j'arracherai l'ancre qui tient mon navire loin des mers ».
première version publiée en 1930, et dernière version en 1963.
Résumé :
C'est peut-être le recueil où apparaît avec le plus d'ampleur le thème essentiel de l'œuvre d'Henri Michaux : le refus de la réalité quotidienne - «sa défaite : le quotidien» - et la revendication d'«autre chose».
Cet autre chose souvent proposé, on le sait, sous la forme de situations imaginaires qui témoignent chez le poète du constant besoin d'inventer. Tantôt avec les couleurs apparemment légères de l'humour, tantôt avec celles d'une angoisse existentielle que l'humour ne parvient plus à cacher.
Toujours, il est vrai, d'un «lointain intérieur», c'est-à-dire de ces confins du subconscient que Michaux ne se lasse pas d'explorer.
À une autre distance, dirait-on, et sous une forme plus familière qui nous montre que ce poète peut être un merveilleux conteur, son imagination a projeté un personnage, «Plume».
À travers les aventures à la fois plaisantes et amères dont il est le héros, Plume est bien ce que les Histoires de la littérature appellent un «type» : un homme dans l'embarras, singulièrement, toujours malmené et mal reçu, parce qu'inadapté aux exigences sociales. C'est le «coupable-né», celui qui, en toutes circonstances, «n'a pas suivi l'affaire» et se refuse à la suivre. Mythe très représentatif d'une époque où le social est particulièrement contraignant - ce qui lui donne sa dimension.
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Musiques pour l’émission :
Générique début: the soulful piano of junior Mance
Générique Fin: Billie Holiday Blue Moon
Oldelaf-la peine de mort
Rwan-le CRS mélomane
Jean Sablon et Mireille-puisque vous partez en voyage
Extrait de la bande son du film « Le roi Danse «
Henri Salvador-le blouse du dentiste
Lucienne Delyle-les amants de st jean
The Mamas and Papas-California Dream
Les Negresses Vertes-zobi la mouche
Rita Mitsouko-fatiguée d’être fatiguée
Générique Fin: Billie Holiday Blue Moon
Oldelaf-la peine de mort
Rwan-le CRS mélomane
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Extrait de la bande son du film « Le roi Danse «
Henri Salvador-le blouse du dentiste
Lucienne Delyle-les amants de st jean
The Mamas and Papas-California Dream
Les Negresses Vertes-zobi la mouche
Rita Mitsouko-fatiguée d’être fatiguée
