Le jumelage franco-allemand défend l’apprentissage des deux langues


Lundi 12 Septembre 2016


La joie et la bonne humeur, comme toujours lors des rencontres entre les villes jumelles de Manosque et de Leinfelden-Echterdingen ; ce fut le cas lors dune visite d’une délégation allemande la semaine dernière.

Mais au-delà des sourires et civilités, une inquiétude est récurrente : l’apprentissage de l’allemand perd du terrain, tout comme celui du français outre Rhin. C’est une menace qui pèse sur les jumelages et qui surtout est en contradiction avec le Traité de l’Elysée que signaient en 1963 le Général de Gaulle et le Chancelier Adenauer établissant des échanges économiques mais aussi éducatifs. Rappelons que le jumelage franco-allemand a été initié suite à des échanges scolaires dans les années 70 à Manosque, échanges qui se poursuivent avec succès entraînant bien sûr d’autres rencontres et séjours divers des deux côtés.

Aujourd’hui l’offre d’apprentissage de la langue de Goethe dans la cité de Giono se réduit considérablement ce qui a incité les élus et représentants des deux villes (Bernard Jeanmet-Péralta et Dorothée Wissmann-Steiner) d’apposer leurs signatures auprès de celles des responsables des comités de jumelage à une lettre ouverte envoyée aux responsables des relations européennes.

Ecoutez Sabine Copeland qui préside le comité de jumelage Manosque-Leinfelden ainsi que Gilles Cartier, Adjoint au maire de Manosque en charge des festivités et des jumelages. Reportage François Malabave

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Durée : 5'29

Jumelage.mp3  (9.25 Mo)




Fréquence Mistral Manosque