Les Gapençais sont tout « Ouies » à la Passerelle.


Mercredi 27 Septembre 2017


Un orchestre polyphonique de sirènes musicales ? Incroyable mais vrai ! Franz Clochard, musicien et inventeur, nous convie à un voyage symphonique en terre inconnue. Un concert fascinant pour ouvrir grand les yeux, les oreilles et les esprits !
Franz  n’est pas du genre à fouler les sentiers battus. « Aller où la main de l’homme n’a encore jamais mis les pieds », dit-il avec malice, est l’objectif de ce musicien et inventeur, fasciné depuis l’enfance par la musique, la fabrication de machines et leur mise en scène. Cofondateur dans les années 80 du fameux Cirque Archaos, dont il garde le goût du risque et du spectaculaire, il fonde en 89 la compagnie Mécanique vivante. Dès lors, ce géo-trouve-tout s’ingénie à perfectionner le son inouï de sirènes d’alerte. Oui, Franz a bel et bien succombé au son des sirènes et c’est depuis une grande histoire d’amour entre un homme et une machine devenue musicale. Et ne craignez rien pour vos oreilles, l’évolution du son de ces instruments inédits est prodigieuse. Quand Franz clochard « joue du sirénium », la musique de ces grandes fleurs orangées en suspension s’empare de nous. Tantôt puissante, tantôt douce et mélancolique, la résonance acoustique des sirènes est sans équivalent dans la famille des instruments de musique... Pour cet « ailleurs musical », la guitare électrique de Seb Martel, les percussions d’orchestre de Laurence Meisterlin et deux trombones aux pavillons démesurés sont associés à sept sirènes. Une scénographie spectaculaire pour une symphonie aux sonorités et images inouïes.  Philippe Ariagno, directeur du théâtre gapençais vous en dit plus sur cette ouverture de saison au micro de Lily.