

Nathalie Vauthier nous propose dans votre émission " chapitre par chapitre " la lecture d'une oeuvre majeure de la littérature. Après toute une série consacrée à l'esclavage moderne de Léon Tolstoï, elle nous propose cette fois-ci l'oeuvre de Christiane Singer : " Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ? "
Habillage musicale : Asturias (Albeniz)
" Il est difficile au milieu du brouhaha de notre civilisation qui a le vide et le silence en horreur d'entendre la petite phrase qui, à elle seule, peut faire basculer une vie : "Où cours-tu ?"
Il y a des fuites qui sauvent la vie : devant un serpent, un tigre, un meurtrier.
Il en est qui la coûtent : la fuite devant soi-même. Et la fuite de ce siècle devant lui-même est celle de chacun de nous.
" Où cours-tu ? " Si au contraire nous faisions halte - ou volte-face - alors se révélerait l'inattendu : ce que depuis toujours nous recherchons dehors veut naître en nous."
Christiane Singer
...à propos de l'auteur :
Christiane Singer est un écrivain, essayiste et romancière française née à Marseille en 1943 et décédée à Vienne en Autriche le 04/04/2007.
Son père était d'origine juive hongroise et sa mère moitié russe et moitié tchèque. À cause de la persécution des juifs, ses parents fuient la Hongrie, puis l'Autriche, et s'installent en France, à Paris, en 1935.
Elle est lycéenne et élève du conservatoire de diction et d’art dramatique à Marseille, puis suit des études de lettres à Aix-en-Provence (1961-1968), où elle obtiendra un doctorat de Lettres Modernes.
Elle écrit son premier roman, "Les cahiers d’une hypocrite" (1965), à l'âge de 22 ans.
En 1967, elle rencontre le Comte Georg von Thurn-Valsassina, architecte, qui deviendra son mari, et s'installe en 1973 dans son château médiéval de Rastenberg en Autriche, non loin de Vienne, et y élèvera ses deux fils.
Lectrice à l’Université de Bâle (1968-1970), chargée de cours à celle de Fribourg (1970-1974), elle suivra également l’enseignement de Karlfried Graf Dürckheim (Approche des sagesses orientales telle que le Zazen).
Son œuvre et sa réflexion personnelle sont tout entières centrées sur la prise en compte nécessaire du spirituel qui couve dans le cœur de chacun.
Écrivaine relativement prolifique, elle a obtenu plusieurs prix littéraires, dont le prix des libraires pour "La mort viennoise" en 1979, le prix Albert-Camus pour "Histoire d'âme" en 1989, et le prix de la langue française en 2006 à l’occasion de la sortie du roman "Seul ce qui brûle".
Elle est morte en avril 2007, un mois après avoir terminé "Derniers fragments d’un long voyage".
Elle est lycéenne et élève du conservatoire de diction et d’art dramatique à Marseille, puis suit des études de lettres à Aix-en-Provence (1961-1968), où elle obtiendra un doctorat de Lettres Modernes.
Elle écrit son premier roman, "Les cahiers d’une hypocrite" (1965), à l'âge de 22 ans.
En 1967, elle rencontre le Comte Georg von Thurn-Valsassina, architecte, qui deviendra son mari, et s'installe en 1973 dans son château médiéval de Rastenberg en Autriche, non loin de Vienne, et y élèvera ses deux fils.
Lectrice à l’Université de Bâle (1968-1970), chargée de cours à celle de Fribourg (1970-1974), elle suivra également l’enseignement de Karlfried Graf Dürckheim (Approche des sagesses orientales telle que le Zazen).
Son œuvre et sa réflexion personnelle sont tout entières centrées sur la prise en compte nécessaire du spirituel qui couve dans le cœur de chacun.
Écrivaine relativement prolifique, elle a obtenu plusieurs prix littéraires, dont le prix des libraires pour "La mort viennoise" en 1979, le prix Albert-Camus pour "Histoire d'âme" en 1989, et le prix de la langue française en 2006 à l’occasion de la sortie du roman "Seul ce qui brûle".
Elle est morte en avril 2007, un mois après avoir terminé "Derniers fragments d’un long voyage".