Fréquence Mistral

Le plan de relance dans le 04 et une bonne nouvelle pour Digne


Jeudi 17 Décembre 2020


La préfète des Alpes de Haute-Provence Violaine Démaret a annoncé que la ville chef-lieu du département accueillera un service relocalisé de la direction générale des finances publiques. Une excellente nouvelle qui devrait permettre l’accueil d’au moins une vingtaine d’agents et leurs familles dans la cité préfectorale. Digne et 15 autres villes s’ajoutent aux 50 premières sélectionnées par le gouvernement sur le territoire national.
Outre cette annonce, la préfète a aussi évoqué le plan de relance et ses effets dans les Alpes de Haute-Provence avec notamment trois entreprises qui seront particulièrement soutenues.
Ecoutons son intervention réalisée hier en audio-conférence avec également celle d’Isabelle Godard-Devaujany, directrice départementale des services publics qui précise les dispositions de la relocalisation. Mais d’abord, la préfète des Alpes de Haute-Provence Violaine Démaret.
 
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Pour faire face à l’épidémie de la Covid-19, le Gouvernement a mis en place dès le début de la crise des mesures inédites et massives : fonds de solidarité, prêt garanti par l’État, exonération des cotisations sociales, appui au traitement d’un conflit en entreprise, reports des cotisations, dispositif d’activité partielle. Ces dispositifs d’urgence ont été maintenus, renforcés et complétés avec la seconde vague de l’épidémie.
Le plan France Relance doit permettre de retrouver dans deux ans le niveau d’activité économique d’avant crise ; créer 160 000 emplois en 2021 et lutter contre le chômage ; préparer la croissance de la prochaine décennie à travers un modèle économique plus durable, la formation professionnelle et l’investissement des entreprises. Les trois volets principaux du plan France Relance de 100 milliards d’euros sont : la transition écologique, la compétitivité, la cohésion.
 
Le plan #1jeune1solution
Le Gouvernement a présenté le plan #1jeune1solution visant à protéger l’avenir professionnel des jeunes. Parmi les principales mesures, figurent celles destinées aux entreprises sous forme d’aides à l’embauche. Le plan de relance mobilise 3,2 milliards d’euros pour stimuler l’embauche des jeunes sous forme de CDI, CDD (de 3 mois et plus) ou de contrats en alternance. Il s’agit de faciliter et relancer l’embauche des jeunes, catégorie la plus touchée par la crise sanitaire en leur proposant une première expérience professionnelle, tout en stimulant l’activité pour les entreprises bénéficiaires.
Le plan de relance finance ainsi : une aide à l’apprentissage pour la première année du contrat de 5 000 € pour les mineurs et de 8000 € pour les majeurs pour tout contrat conclu entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021. L’aide est attribuée aux entreprises quels que soient leur secteur ou leur taille (sans condition pour les moins de 250 salariés) pour préparer un diplôme ou un titre jusqu’au niveau master.  Une aide au contrat de professionnalisation pour la première année du contrat de 5 000 € pour les mineurs et de 8 000 € pour les majeurs de moins de 30 ans pour tout contrat conclu entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021. L’aide est attribuée aux entreprises quels que soient leur secteur et leur taille (sans condition pour les moins de 250 salariés) pour préparer un diplôme ou un titre jusqu’au niveau master ou un certificat de qualification professionnelle. Une aide financière pour les entreprises qui embauchent des jeunes salariés en emplois francs de moins de 26 ans qui résident en quartier prioritaire de la politique de la ville.
Le plan #1jeune1solution s’appuie également sur l’obligation de formation de 16-18 ans mise en oeuvre depuis la rentrée scolaire 2020.
Cette mesure a été mise en place pour faire face au nombre important de jeunes sortant du système scolaire sans qualification et de jeunes mineurs qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en études. L’objectif est de permettre à chacun d’acquérir un socle de compétences suffisant pour s’insérer plus facilement dans le marché du travail et éviter de tomber dans la pauvreté.
Il s’agit d’une réforme majeure car désormais, ce n’est plus seulement l’instruction qui est obligatoire à partir de 3 ans, mais aussi la formation, jusqu’à 18 ans, en prolongeant l’instruction obligatoire jusqu’à 16 ans.
Concrètement, entre 16 et 18 ans, tout jeune devra se trouver :  soit dans un parcours scolaire ou en apprentissage ; le parcours scolaire pourra se faire dans tout établissement du second degré, y compris les établissements privés sous contrat et ceux de l’enseignement agricole, et de l’enseignement supérieur ; soit en emploi, en service civique, en parcours d’accompagnement ou d’insertion sociale et professionnelle.
Dans les Alpes-de-Haute-Provence : 193 jeunes suivis par Pôle emploi en Accompagnement intensif des jeunes dont 92 nouveaux en 2020 ;  124 jeunes entrés en garantie jeunes en 2020 (objectif 120) ; 17 % de contrats d’apprentissage en plus en 2019 et déjà 728 nouveaux contrats au 15 octobre 2020 ; 16 emplois francs signés, dont 13 en CDI.





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