Une exposition passionnante sur le suaire de Turin est prévue à Sisteron du 24 au 30 avril à la chapelle du Jalet. Plusieurs conférences seront également données sur ce sujet qui fait polémique. L’étoffe qu’on a appelée le Saint Suaire de Turin est-elle celle qui a enveloppé le corps du Christ après sa mort ?
La première étude scientifique fut réalisée en 1988 à la demande de l'Eglise. Des analyses par spectrométrie de masse ont conclu alors que la date de fabrication du tissu était comprise entre 1260 et 1390. Bien que l'Eglise valide elle-même ces résultats, les partisans de l'authenticité refusent de désarmer. Les sindonologues, personnes qui se consacrent à l'étude du suaire, contestent cette datation, alimentant une multitude d'articles et obtenant une publication dans une revue de chimie réputée sérieuse. Un chercheur américain y assure que l'échantillon prélevé en 1988 pour la datation n'est pas pertinent : il s'agirait d'une partie ravaudée au 16e siècle par les sœurs Clarisses. Cet article connait un important retentissement... Depuis de nombreuses années Yvon Bilisko, historien, conférencier et pasteur à la retraite se passionne pour cette recherche. Il sera à Sisteron dès le 24 avril pour présenter son exposition : « Le suaire de Turin, vrai miracle ou faux prodige? ».
Comment cette aventure est entrée dans la vie de ce chercheur ? Yvon Bilisko répond aux questions de Chriss Alessandri.
La première étude scientifique fut réalisée en 1988 à la demande de l'Eglise. Des analyses par spectrométrie de masse ont conclu alors que la date de fabrication du tissu était comprise entre 1260 et 1390. Bien que l'Eglise valide elle-même ces résultats, les partisans de l'authenticité refusent de désarmer. Les sindonologues, personnes qui se consacrent à l'étude du suaire, contestent cette datation, alimentant une multitude d'articles et obtenant une publication dans une revue de chimie réputée sérieuse. Un chercheur américain y assure que l'échantillon prélevé en 1988 pour la datation n'est pas pertinent : il s'agirait d'une partie ravaudée au 16e siècle par les sœurs Clarisses. Cet article connait un important retentissement... Depuis de nombreuses années Yvon Bilisko, historien, conférencier et pasteur à la retraite se passionne pour cette recherche. Il sera à Sisteron dès le 24 avril pour présenter son exposition : « Le suaire de Turin, vrai miracle ou faux prodige? ».
Comment cette aventure est entrée dans la vie de ce chercheur ? Yvon Bilisko répond aux questions de Chriss Alessandri.
écouter :
JR-2017-04-19 - Sisteron-Suaire de Turin-Bilisko.mp3 (7.31 Mo)