Elle a un prénom qui ne laisse pas planer le doute : c’est une enfant du pays. A tout juste dix-huit ans Fanny Mendes a grandi entre Laragne, Sisteron et Château-Arnoux. Son bac commerce en poche, elle s’est récemment installée à Aix-en-Provence. Des projets, elle en a plein la tête. Outre sa passion pour le chant, elle a aussi développé avec son compagnon une marque de vêtement « Worst French » vendus en ligne et à domicile. Une ambition débordante pour son jeune âge. Mais la principale passion de Fanny reste la musique. Elle s’en nourrit depuis son plus jeune âge. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussée à franchir un pas décisif cette année : participer à « The Voice », un télé-crochet très largement suivi par les téléspectateurs français. A l'issue des auditions à l'aveugle, la jeune sisteronaise a fait se retourner deux coachs, Jennifer et Florent Pagny, en interprétant le tube de Bruno Mars, Grenade. L’aventure s’est finalement arrêtée lors de la diffusion samedi dernier des fameuses battles. Face à son adversaire Awa Sy qui a donné de la voix sur le titre endiablé d'Aretha Franklin, « Respect », son interprétation n’a pas suffit à remporter l’adhésion de Pagny, son coach baryton. Si la page The Voice se termine pour Fanny, son talent reconnu par tous les membres du jury, devrait la porter dans une carrière de chanteuse. C’est en tout cas ce qu'elle semble bien décidée à faire. A l’issue de ce passage à la télévision, ce n’est pas les propositions qui manquent et les portes s’ouvrent pour la jeune bas-alpine. Elle revient sur cette aventure, ses impressions et évoque ses projets au micro de Mario Poncelet.
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Durée : 9'24"
JR2015.03.06-Sisteron-Fanny_Mendes.mp3 (8.35 Mo)
