Vieil hôpital & Senioriales : la transmission est réussie !

A Manosque, comme dans tant d’autres villes l’hôpital Sainte-Barbe n’était pas adapté à la vie moderne. Antique bâtisse à la façade magnifique et classée, les donateurs successifs de l’hôpital au fil des siècles ont exigé un rôle médical et social. L’hospice charitable du 18ème siècle puis établissement hospitalier des siècles suivants devait trouver une issue convenable ou disparaître c’eût été dommage. C’est là qu’intervient le nouvel occupant des lieux la société Les Senioriales. Le concept est simple : regrouper des personnes âgées valides ou légèrement dépendantes dans des résidences alliant lieux collectifs et appartements ou studios privés. Une évolution sociale dans l’air du temps. Des travaux importants et respectueux des murs et missions du lieu, Sainte-Barbe s’est transformé en Senioriales. La réussite est totale et pour qui peut s’offrir une place dans la résidence, la vie est agréable.

Pour ne pas oublier le passé de l’édifice, la société a édité un petit livre de témoignages. On y retrouve des souvenirs d’anciens professionnels, des données historiques et bien sûr quelques lignes de parcours de vie de personnes installées aux Senioriales. Des personnalités de la ville y écrivent leur attachement à l’antique hôpital. Ainsi, Léone Caffarel, Gérard Mévouillon ou Anne Réga apportent un regard historique quand Janine Mollet ou Simone Jayne-Brochery évoquent leurs années professionnelles au service des patients. Témoignages précieux réunis avec d’autres et transmission réussie grâce à cette publication « Les mille et une vies de l’hôpital Sainte-Barbe », également bien illustrée.

Présent pour la sortie de cet opus gratuit Christophe Castaner, le Ministre-Manosquin a bien retracé l’évolution de la société et de la ville qui l’a vu grandir. Lieu de souffrance, de douleur et de joie à travers les siècles, Sainte-Barbe connaît une deuxième vie après cette renaissance réussie. Je vous propose d’écouter le secrétaire d’Etat Christophe Castaner mais avant Benjamin Misery, directeur général des Senioriales.