Fréquence Mistral

Bernard Plossu expose à Carzou


Mardi 6 Août 2019


bernard_plossu_matinale_du_2019_08_06.mp3 Bernard Plossu-Matinale du 2019-08-06.mp3  (3.85 Mo)

C’est un immense photographe qui depuis plus de 50 ans balade son œil à travers le monde pour fixer des scènes étonnantes.
Fidèle des Nuits Photographiques de Pierrevert, Plossu est exposé jusqu’à la fin du mois de septembre à la Fondation Carzou et propose un regard croisé ayant pour centre de gravité la frontière américano-mexicaine. Et c’est dans les années 60 que le jeune photographe est parti sac au dos et boîtier en poche explorer ces deux pays voisins mais si différents. Racines latines et pauvreté d’un côté ; consumérisme anglo-saxon de l’autre ces deux pays si proches, si lointains et aujourd’hui séparés d’un mur abject ont fasciné le photographe qui a traversé la frontière plusieurs années durant. Ce dernier équipé d’un 50 mm et de pellicules noir et blanc était aussi sur les lieux d’effervescence des années Peace & Love. La vague hippie, libération sexuelle, philosophique et musicale pour attaquer l’ordre établi et bousculer l’Oncle Sam. Dans l’objectif de Plossu, Allen Ginsberg ou encore Joan Baez, figures emblématiques de ces heures bouillonnantes en train de concocter une hypothétique révolution. Et toujours le croisement Nord-Sud : des péones et charrettes d’un côté, hommes d’affaire et Cadillac de l’autre.
L’exposition est visible à la Fondation Carzou du lundi au samedi 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30 sauf jours fériés.
Bernard Plossu a effectué une visite guidée de son exposition durant les Nuits Photographiques de Pierrevert, notez qu’il reviendra à Manosque pendant les Correspondances pour une rencontre avec Jean-Baptiste Maudet qui a publié « Matador Yankee » aux éditions du Passage.
Pour l’instant, je vous propose d’écouter le photographe voyageur à propos de son exposition « Back and forth : les deux côtés de la frontière mexicano-américaine ».



Fréquence Mistral Manosque